présentation du village de Saône 25660
               
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Présentation de Saône :



Village de Saone ( 25660 ) , dans le département du Doubs
Village-Bourg du plateau (*) de 3 500 habitants .

- Commune de 2055ha : 630ha de terrain agricole, 620 ha de Forêt, 600ha de Marais et 150 ha construit.
- Site remarquable :Le Marais ; car il possède une multitude de richesses naturelles par sa flore et sa faune ( 60 espèces d'oiseaux ).
- Salles Polyvalentes : espace du marais 500 Places et Salle Guinemand .                       - Bibliothèque-médiathèque (2004) .
- Crèche de 24 places.
- Maternelle de 4 classes.                               - Primaire de 9 Classes 220 Elèves.( 8 classes neuves en 2012 + 1 classe ulis )
- Collège de 780 élèves (crée en 1974 , réhabilitation 2001-2003).
- équipements sportifs : 2 terrains de Foot, 2 cours de tennis , 2 gymnases (1 neuf en 2013) .
- 80 commerces et artisants.                       - Zone activité d'entreprises ( 800 emplois ) .
- Canton de Besançon Sud.
- Le Marais.
- L'eau du marais
- Le Curé Volant.( Abbé Simon )
- Rue des Castors.
- Fontaine au Sanglier.
- Salle Guinemand.
- Autres site : Route des Communes.    /   l'internaute l'internaute -Saone    /   Copains d'avant http://www.webvilles.org Webvilles, l'annuaire des sites locaux

(*) on appelle plateau de Saône : Fontain, La vèze, Montfaucon, Saône, Mamirolle, le Gratteris, la Chevillotte, Gennes, Nancray etc.. ; juste au dessus (à 400m d'altitule), juste au dessous (au SUD) de Besançon dans le département du Doubs 25 .    ( Saone fait partie de la communauté urbaine du grand Besancon).





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La Population a triplé ces 35 dernières années : ( 1965-2000 )

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  Année  

  Population  

Description, commentaire

XII ème sciecle

?

1658

141

5 feux, 22 maisons, 26 hommes, 35 femmes, 71 enfants, 4 valets, 5 servantes, 34 chevaux, 92 bêtes à cornes, 26 porcs, 156 bêtes à laine.

1773

?

70 chevaux, 400 bovins, 250 ovins, 50 charrues,.

1846

906

en 1848 : 20 maisons en pierres + 147 maisons en bois dont 10 couvertes de tuiles

1851

880

dont 244 propriétaires cultivateurs.

1886

719

1910

590

1921

552

1936

520

Il y avais encore la saboterie et son camion de livraison à gazogène, la fromagerie, la grosse scirie Henriot, le restaurant du meme nom avec son jeu de quilles, et le terrain de foot.

1946

633

1954

753

1963

942

1968

1341

1975

1944

1982

2200

1990

2415

1999

2766

Recencement

2002

~3000

2008

~3200

2009

3223

2010

3265

Recencement

2014

3321

Recencement

2017

3375

2020

3164

pas tres logique , mais c est le chiffre donné par l'insee.

2023

3592

_ selon 123ville.fr


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Recencement 1999 :

2728    habitants
population active : 1256    ( hommes 689 - Femmes 567)    301 habitants travaillent dans la Commune
Chomeurs : 102
29.8%    jeunes de moins de 20ans
4.1%    personnes de plus de 75 ans
1017    Logements
977    résidences principales dont 83.5% sont des maisons individuelles
68.8%    des menages sont propriétaires de leur logement.



Canton de Besançon Sud. :

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Il englobe la boucle du Doubs dans Besançon et les communes de Arguel, Beure, La Chevillotte, Fontain, Gennes, Le Gratteris, Mamirolle, Montfaucon, Morre, Saone, La Vèze.
Ce qui fait 21000 Habitants et 97.22 Km2.






                         Le Marais :


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Un écosysteme aujourd'huit protégé.
Les siècles tournent et le regard que l'on porte sur les marais changent.
Ainsi en 1772, Jean ROBERT , de Saone , présente une requete à l'intendant afin que l'on ''désèche les marais'' , lancant ainsi l'idée qui reviendra souvant à l'ordre du jour.

De nombreuses études sont réalisées, de nombreux projets resteront sur le papier Une société a action pour le désechement des marais est crée en 1835 : elle ne parviendra pas a ces fins ...

En 1868, alors que l'on construit la ligne de Chemin de fer Besancon le locle, la commune promet une importante subvention a condition que la compagnie assèche le marais via une canalisation empruntant le tunnel de Morre. cela ne sera pas fait.
L'ensemble du phénomène est d'ailleurs très complexe à cerner.
En temps normal, les eaux de ruissellement recueillies sur les 600Ha du marais sont absorbées par le ''creux de la roche système'' mais quand les pluies sont plus violentes , l'entonoir ne permet plus d'aspirer l'eau dans le réseau souterrain. Saturé, il contribue meme a rejeter l'eau sur le marais.

Le cheminement hydrologique est complexe et a sans doute évolué dans le temps.
Il semble désormais acquis que toute l'eau captée ici resurgisse aux sources d'arcier.
Aujourd'huit, il n'est bien sur plus question de bouleverser ce que fait la nature.
Depuis 1965, on envisage d'y développer une zone de loisirs . ( ce jour Zone de 'loisirs verts' )
Le syndicat mixte a été créé pour restaurer et valoriser le marais , soulignant son interet écologique.
Il vient d'ailleurs d'etre intégré au périmetre de protection rapprochée de la source d'Arcier.
Le syndicat mixte : 03 81 55 48 75.


ci dessous : Saone votre commune , septembre 2001 - Valérie DESFARGES Daniel FABRÈGUES -

1 ) Description et fonctionnement
Le marais est constitué par une zone humide de 78 km² incluse dans un bassin versant de 102 km2.
Il est alimenté principalement par une quinzaine de sources prenant naissance à la jonction entre des couches perméables et imperméables du sol. Au sud :sources de la Buvette, des Neuf puits, du Fou inondent le sud de la piste de lavèze et rejoignent le ruisseau du Moulin.

Au nord-est : la Fontaine aux loups rejoint le ruisseau des grands Terreaux.
Au nord de la Vèze se trouvent les tourbières de Morre, constituées de roselières et peuplées de saules.
par ailleurs, les ruisseaux du bief d’Aglans, des Terreaux, des Alaines , du Pontot ainsi que la station d’épuration alimentent le marais.
un système de drainage constitué de plus de 35 km de canaux subsiste bien que pratiquement à l’abandon.
Ses conséquences sont négatives sur le fonctionnement de la zone humide du marais car le drainage limite Ie cheminement et la percolation lente des eaux, certaines sources étant mêmes captées pratiquement dés leur naissance.
un exutoire commun à ce réseau d’eau se situe au creux sous Roche.
II est constitué de deux cavités et d’une faille.
Des aménagements ont été entrepris en 1854 afin de limiter Ie colmatage.
A l’étiage les eaux infiltrées au creux sous Roche, cheminent vers le sud jusqu’à la faille de Mamirolle puis après une chute verticale repartent vers le nord pour finalement sortir aux sources d’Arcier.
En crue, le goulot de la faille de Mamirolle fait remonter le niveau d’eau dans le massif calcaire qui se comporte comme une éponge plus ou moins saturée.
Lorsque le niveau atteint celui du creux sous Roche, le marais se remplit et à la cote 384 m² un nouveau cheminement se produit vers le nord-est par la faille de Nancray.
L’étendue des eaux en période de crue correspond sensiblement à cette cote de 384 m.

2) Faune et flore du marais :
La faune aquatique est très riche, une dizaine d’espèces de poissons peuplent le marais: Des perches, gardons, rotengles, truites, des loches. Brochets, goujons, chevaines sont présents dans les ruisseaux tandis que des carpes, poissons-chats, brochets peuplent les étangs.
un bon nombre de batraciens y est également présent: grenouilles vertes et rousses, tritons crêtés.
Le marais constitue une zone privilégiée pour Ie gibier.
on y trouve la bécassine, le héron, le busard.
La végétation présente est caractéristique des zones humides : Grande renoncule, Renouée, sanguisorbe, Gentiane pneumonanthe, roselières et tourbières dont le fonctionnement est perturbé par le drainage

3) Pollution et protection
La qualité des ruisseaux est altérée par l’importance du couvert boisé et le mauvais calibrage des canaux.
une priorité serait de reconstituer un réseau de ruisseaux de bonne qualité.
La pollution considérée aux sources d’Arcier est faible, il est toutefois mis en évidence une augmentation du taux de nitrates en automne et en hiver (pollution d’origine agricole) et une pollution d’origine urbaine.
Les différents facteurs de pollution des eaux du marais proviennent de la station d’ épuration des Alaines et du lagunage de la Vèze. Des substances d’hydrocarbures sont présentes en traces depuis la zone industrielle de Saône, au niveau des égouts se déversant dans le ruisseau de lavéze.
La route nationale constitue un facteur de pollution non négligeable par les rejets permanents d’hydrocarbures, caoutchoucs glycols, des lave-glaces, sel de déneigement .
Des risques potentiels liées à la circulation de marchandises polluantes doivent aussi être considérés, quel que soit leur mode d’acheminement: routier, ferroviaire, aérien ou pipe-line.
Actuellement, seul le plan d’occupation des sols (P.o.s.) protège le marais.
II existe cependant différentes formes de protection légale.
celles-ci peuvent porter sur la ressource en eau ou sur l’habitat encore appelé biotope. .
Le périmètre de protection de la ressource en eau, obligatoire dans le cadre de la loi Sur l’eau (loi du 3 janvier 1992), est sur le point d’aboutir.
La diversité d’habitats qu’offrent les milieux naturels aquatiques peut-être préservée par un arrêt préfectoral : arrêté préfectoral de conservation des biotopes.
Sa création est à l’initiative de l’Etat. en la personne du préfet, mais de manière informelle, ravis des conseils municipaux concernés (Saône, Morre, Montfaucon, Gennes, La Vèze) est systématiquement demandé.
Le lundi 14 mai 2001, a eu lieu, à la mairie de Saône, une réunion d’information portant sur le marais et sa préservation.
Au cours de celle-ci les éléments constitutifs de l’arrêté de conservation des biotopes portant sur le marais de Saône ont été présentés aux nouveaux élus des différentes communes, aux représentants des chasseurs et propriétaires dans le marais de saône. L’accord des différents conseils municipaux, sera suivi d’une réunion de concertation, visant a fixer précisément le périmètre de la zone concernée par arrêté ainsi que le contenu de ce dernier qui vise à restaurer le caractère humide du marais et à réduire l’incidence des pollutions de toute nature.






                         EAU   A   TOUS   LES   ETAGES :

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(source : Saone votre Commune Juin 2004)

La diaclase du creux sous Roche (385m)
creux sous roche creux sous roche

Ce puits de 5 m de profondeur, Fournier l’appelle 'petit entonnoir'. II est situé entre le creux sous Roche et la première fosse.
Le professeur signale un phénomène curieux : lorsque les eaux abandonnent les fosses, le niveau baisse plus rapidement que celui de cet entonnoir, et celui de cet entonnoir plus rapidement que celui du creux sous Roche. Il en conclut que les étroitures qui limitent l'écoulement des eaux sont de plus en plus larges à mesure que l'on se dirige vers l'aval.
Faudrait-il élargir le Creux sous Roche, qui ne peut absorber que 10m3/seconde, pour réduire la durée des crues?
Cet entonnoir doit éliminer l'eau tombée sur 120km² d'où la durée des inondations.



Le puits de la RD 104 (390m)

Ce puits, découvert lors du creusement d'une Fouille d'assainissement en 1979, se trouve à hauteur du N° 32. Son développement horizontal mesure 112 m, sa dénivellation 25 m.
La liaison avec le creux sous Roche est sans doute, directe,donc courte.
Le puits descend à la cote 365 m, le fond des Fosses à 368 m, le creux sous Roche à 360m.



Les fosses (358m)
Ces trois majestueuses dolines elliptiques forment les derniers regards sur les eaux souterraines.Bordées de diaclases dont l’une est longue d'une cinquantaine de mètre, a été élargie par la corrosion et forme une ruelle étroite.
La grande fosse mesure plus de 250 m de long sur 100 m delarge et 30 m de profondeur.
Elles s'élargissent par suite de l'éboulement des parois.Ces effondrements signifient la présence d'importantes cavités souterraines.
Ces curiosités se trouvent sur des terrains privés.La grande Fosse absorbe un ruisselet temporaire par un petit entonnoir.
Une petite grotte (9 m) existe. Fournier ne l'avait pas repérée.



Autres curiosités:
.La grotte du bois du Grand Frêne
.Les sources d'Aglans
.Les pertes du ruisseau des Granges St Ferjeux
.La perte du bief d'Aglans

Le chemin hypothétique du ruisseau souterrain du creux sous Roche

 Hypothèse FOURNIER

Fournier fit procéder en I899 à des colorations à la fluorescéine à partir du creux sous Roche.
La coloration se retrouve à la fois aux sources d'Arcier et le Iong de la Loue aux sources du Maine et de l'Ecoutot à Scey en Varais et du Moulin des '' Iles à cadamène' en aval de cléron.
Il indique que la coloration s'observe presque exclusivement à la Loue, en période de basses eaux alors qu'elle y est imperceptible en hautes eaux, les sources d'Arcier la recevant (presque) totalement.
La confirmation est venue en l902, en période de grandes eaux. La circulation vers Arcier empruntant la faille de Mamirolle vers le Nord, passerait selon Fournier en dessous de la circulation des eaux souterraines qui vont de Mamirolle à Saône. Le collecteur souterrain est alimenté par les eaux collectées du côté de Gennes, par les eaux de Naisey, bouclans après leur brève réapparition vers Nancray.Les sources du Moulin des Iles à cadamène,de l'Ecoutot et du Maine à Scey en Varais reçoivent l'essentiel de leur alimentation des pertes du plateau de Montrond le château. En suivant la faille de Mamirolle, une partie de notre cours d'eau souterrain issu du creux sous Roche rejoindrait le collecteur du plateau de Montrond alimenté par les pertes de la Baraque des violons et des Cloutiers.





 Hypothèse CHAUVE 1987

Après Fournier, il est apparu que ces sources étaient aussi alimentées par les pertes des plateaux de valdahon, Passonfontaine, Chaux les Passavant, voire celle de la Brême elle-même.
Roche vers la Loue risque de s'amplifier au détriment d'Arcier. Pierre Chauve retient cette hypothèse, en 1975, sans réticence.
En revanche,deux colorations successives, effectuées en 1987 au creux sous Roche, ont abouti aux sources d'Arcier.
L’inventaire spéléologique du Doubs affirme que ces résultats de coloration des sources de La Loue ne doivent pas être retenus car jamais confirmés ultérieurement.
Le creux sous Roche aIimente exclusivement les sources d'Arcier.
Depuis, l’opinion s'est installée. Comme il est difficile d'y voir une erreur du professeur Fournier, on pourrait peut-être penser que,depuis ses investigations, une obstruction naturelle de l'écoulement, en direction de la Loue, s'est produite.
Une nouvelle série de colorations, dans une perspective d'affirmation ou d'infirmation, serait peut-être à envisager. . Cette opération a peut-être déjà été entreprise.







                         Le Curé Volant. :

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Comment évoquer Saone sans parler de l'Abbé Robert SIMON ?
Pour beaucoups , c'est depuis cette époque ( 1947 à 1963 ) que "SAONE" signifie aussi un nom de commune pour les habitants de la région (et meme des régions alentours).
Comme l'Abbé Pierre , le curé de Saone a su capter l'interet des médias, notamment de la télévision naissante, par ces exploits sportifs.
On l'a meme surmommé '' l'acrobate de Dieu '' , le Curé venu de Battant a Saone au lendemain de la guerre , et qui , dès 1947, s'était fait une spécialité de plonger dans les bassins de villers le lac.
Le plublic venais vivre le grand frisson d'un plongeon depuis 35 metresde hauteur , juche sur un plongeoir démontable.
L'Abbé a ainsi réuni de l'argent pour financer des travaux dans son église , des colonie de vacances pour les jeunes , Il a aussi fondé un club de football et lancé l'idée des castors qui s'entraidaient pour construire leurs maisons.
Il a connu la gloire médiatique en plongeant dans la Seine face aux tours de Notre-Dame à Paris , à Annecy, en Belgique, au Maroc...

Il avait envisagé de créer à Saone la ''cité internationale des jeunes'' , et quelques années avant sa mort (2000), il a publié un livre de mémoires diversement apprécié du coté du bourg qu'il a quitté en 1963.



Olivier Favre (recordman de plongeon ) :

L'abbé Simon ! Que dire ? Il est fantastique.
Lorsqu'il était jeune, c'était une petite « frappe » ! Pour plaire à sa mère très pieuse, il a décidé de rentrer dans les ordres.
Il s'est mis à plonger parce que Sainte Thérèse le lui avait « soufflé à l'oreille. » Ainsi il a pu rénover son église.
Il ne faisait que le saut de l'ange. A 76 ans, il plongait encore de 15 mètres.

Le record est détenu par le Suisse Olivier Favre, qui, en 1987, a sauté d'une hauteur de 53,90 mètres à Villers-le-Lac (France), depuis le sommet du "canyon du Doubs". ( record toujours d'actu en 2008. )

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L’Adieu au curé plongeur        (Saone votre commune 12-2000)

plonge Cet été l’abbé Simon nous a quittés.
chacun à Saône garde un souvenir marquant de celui que l’on surnommait le « curé volant » , connu partout dans le monde pour ses exploits de plongeur.
Ayant été frictionné, il se hissa jusqu’au sommet de la tour. Un grand silence se fit, puis, décrivant une courbe parfaite dans les airs, le corps de l’abbé Simon fendit l’eau du lac comme une flèche, tandis que crépitaient les applaudissements enthousiastes de la foule. Malgré le vent violent, l’exploit de l’abbé Simon s’est déroulé sans incident.

Voici ce qu’on peut lire, le mardi 30 septembre 1952 dans le journal l’Avenir.
A l’étang de Bambois-Fosses, l’abbé Simon dit « le curé volant » vient de plonger une fois de plus, d’une hauteur de trente-cinq mètres. Une prouesse qu’il accomplit depuis de nombreuses années.


En 1944, l’abbé Simon arrive à Saône. Il succède ainsi à l’abbé Demontrond.

A peine installé, il sait attirer les jeunes qui commencent à venir nombreux à la cure.
« Quand nos jeunes n’étaient pas chez nous, on ne se demandait pas où ils étaient, on était sûr qu’ils étaient à la cure » explique Madame Riffiod.
A cette époque, un garage aménagé propose boxe, ping-pong et gymnastique aux adolescents du village.
L’abbé les entraîne en colonie dans le sud de la France, à St Cyr-sur-mer.
Partir en camp de vacances avec le prêtre se révèle être une véritable aventure. Entassés dans une camionnette, les jeunes, leur casse-croûte sous le bras sont prêts à le suivre au bout du monde.
Ce sont pour la plupart d’entre eux leurs premières vacances dans le Midi.

II y a aussi le foot. Les samedis et dimanches après-midi, L’abbé Simon, toujours en soutane, se transforme en entraîneur, n’hésitant pas à donner de sa personne sur le terrain.
Et bien sûr, les séances de patinage sur le lac gelé de villers-le-lac.
Dans le même temps, c’est l’aventure du curé plongeur qui débute.


Saône se remet mal de la guerre. L’église est en mauvais état.
Le petit curé de campagne décide de redonner vie aux pierres du village.
II faut trouver de l’argent. L’abbé s’en remet alors à Ste Thérèse, qui lui souffle une drôle d’idée : plonger.
Plonger c’est en effet une des choses que l’abbé Simon sait bien.

Il va embarquer avec lui, ses « gars » comme il les appelle, des jeunes Saônois tous prêts à aller monter une tour en bois d’abord branlante, puis une tour plus solide en métal, à le suivre dans ses déplacements, et parfois même à plonger avec lui.

Il fallait bien qu’il ait la foi, ce petit abbé timide, pour sauter partout et devant tous.
Le premier plongeon a lieu en 1947, à Villers-le-Lac, avec la bénédiction de Mgr Dubourg.
C’est l’euphorie, aussi bien du côté français que du côté suisse.
D’autres plongeons vont suivre, dans le département puis bientôt dans toute la France.
Chaque exploit du « curé volant » qui fend l ‘eau à cent à l’heure. Il est relaté dans les journaux.
L’abbé Simon est partout. On le voit aux côtés du célèbre Jacques Mayol, qui inspira plus tard le Grand Bleu, en 1956, en compagnie de Jean-Marie Muller, champion du monde de ski nautique, il marie les Diables Blancs, ses amis Funambules, sur un fil surplombant la foule, il bénit les époux.


Aujourd’hui, chacun garde un souvenir particulier de l’abbé Simon. Pour l’un, il est celui qui lui a appris à nager, pour l’autre la première fois qu’il voyait la télévision... et pour vous souvenez-vous...
L’abbé Simon a également laissé une trace concrète auprès de ses paroissiens.
De ses propres aveux « ayant vu des gens qui logeaient à quatorze dans une pièce sans lumière, sans eau, sans w.c, quand je pourrai faire quelque chose, je le ferai » .
Ses exploits lui servirent à financer ses futurs investissements.
A cet effet, furent organisées « cent dix Fêtes du plongeon ».
Dès qu’il put, il fit l’acquisition du château de Saône et de tout le parc attenant sur la partie haute du parc, le « lotissement des castors » vit le jour.
Un architecte bisontin fut consulté pour les plans. Chaque participant remboursa l’achat du terrain.
Les « castors » ont travaillé collectivement, allant chercher la pierre dans une carrière de Saône (actuellement rue de la croix de Mission), broyant celle-ci pour faire leur sable puis fabriquer eux-mêmes les parpaings.
Les heures de travail étaient comptabilisées en commun, chacun aidant les voisins selon ses disponibilités.
Les treize maisons, de conception identique, furent bâties de 1954 à 1957.


Nous remercions Mme Riffiod pour son aimable participation à la rédaction de cet article.

article EST Rép. de juin 2008


article copié de www.marianne2.fr Lundi 21 Août 2000



Ci dessous, Abbé Simon plongeon à la Gyserie 15 aout 1960 entre Bulle et Dompierre les Tilleuls.

 15 aout 1960







Saut au lac des Brenets

Le lac des Brenets ou est une retenue d’eau naturelle à la frontière entre la France et la Suisse.

 lac_des_brenets

À côté se trouve le saut du Doubs, site exceptionnel avec ses chutes de 27 m de hauteur.
Entre 1947 et 1962, l’abbé Robert Simon, surnommé également « le curé volant » fit plus de 110 plongeons de haut vol, à 40 m de hauteur pour récolter de l’argent afin de sauver sa paroisse de Saône dans le Doubs et pour sauver les « sans logis ».

Il fit de nombreux plongeons dans le lac des Brenets, le premier en 1950 et le dernier le 3 juillet 1983.
L’Abbé Robert SIMON dit « Abbé volant » est né le 23 Juin 1913 à Roulans (Doubs). Son père, mort à la guerre en 1917, il est élevé à Besançon, par sa mère, veuve, avec ses deux frères,
Après l’école primaire, il entre au petit séminaire. Ensuite il fait ses études de philosophie à Faverney (Haute Saône).
Il revient au grand séminaire de Besançon en 1933. En 1934, il fait son service militaire et le 29 Juin 1938, il est ordonné prêtre.
Il est nommé à Besançon-Battant en qualité de vicaire à l’église Ste Madeleine, paroisse du quartier le plus populaire de la ville.
Mobilisé, en Septembre 1939, il rejoint le 16ème bataillon de chars de combat basé en Alsace. A l’Armistice, il sera démobilisé.
Après un passage à Marseille, il retourne vicaire à l’église Ste Madeleine de Besançon et s’occupe des jeunes du quartier.

Le 15 Août 1944, il est nommé Curé dans le village de Saône (Doubs).
Là l’église n’est pas en très bon état, il décide d’organiser une kermesse pour récolter les fonds nécessaires à sa restauration. Malheureusement les fonds récoltés ne sont pas suffisants.
Il faut de l’argent à tout prix. C’est ainsi qu’il décide de plonger, sans avoir appris, sans préparation, sans organisation, à une époque où les prêtres en soutane, n’avaient pas le droit de se produire en public, de s’arrêter dans un café encore moins de se montrer en maillot de bains. Il va voir Monseigneur Dubourg, et Monseigneur approuve…


Il plonge à Villers-le-Lac le 15 Août 1947, du haut d’une tour en bois montée au-dessus d’un rocher de 20 mètres……
« Sainte Thérèse, allez-y, je ne peux plus reculer…».
Et ce fut le grand plongeon, le « quitte ou double », la mort ou la réalisation d’audacieux projets. Ce fut un succès.

Il entreprit alors la série de 110 plongeons de 35 mètres, 42 mètres à Casablanca qui lui permirent de réparer son église, de construire des maisons avec des équipes bénévoles, de soulager des misères, de donner aux enfants de la paroisse des vacances à la mer. Il crée une colonie de vacances, un village de vacances.


 plongeon lac_des_brenets

Et Il plongea ainsi de 1947 à 1962.
A 50 ans, il réduit ses sauts et ses spectacles et s’installe à Sainte Anne du Castellet (Var).
Il s’occupe de la paroisse et crée un centre de plongeon de haut vol et le 03 Juillet 1983 ( 70 ans) , il plonge de 17 mètres à Villers-le-Lac, dans le lac des Brenets, lieu de son premier exploit, il a 70 ans.
Pour mieux se consacrer aux équipes de jeunes plongeurs qu’il entraîne en mer, il a obtenu sa mutation à Ste Anne du Castelet (Var) où il résidera dès 1963 jusqu’au 14 Août 2000 (date de son décès).
Durant toute cette période, il est entouré de ses paroissiens nouveaux et anciens qui viennent chaque année en grand nombre lui rendre visite raviver les bons souvenirs. Et Ste Anne est devenue le lieu de rassemblement de tous ses nombreux amis reconnaissants de Franche-Comté, de tous les coins de France et d’ailleurs.
Les médias, presse écrite et TV, ne l’oublient pas. Il est toujours sollicité.
Pour expliquer son incroyable réussite (110 plongeons de plus de 30 mètres de haut) l’Abbé SIMON, modeste, se disait servi par la chance, la Providence. Sa force intérieure
« la petite Ste Thérèse et la prière »
disait-il, les lui donnaient et l’aidaient dans ses plongeons.
Ses accidents de simples égratignures.
Il incarnait les vertus que l’on recherche dans l’Église, l’amour, la charité, l’humilité. Son regard était d’une grande douceur. Il était d’une simplicité extrême, toujours souriant et s’émerveillait de tout.
(Pays comtois)

merci au site :
https://unpeudetout2017.wordpress.com





 Est republicain 14 aout 2013
 Est republicain 14 aout 2013
 Est republicain 14 aout 2013
 Est republicain 14 aout 2013





 Est republicain 14 aout 2013
 Est republicain 14 aout 2013

pour info : en 2009 , nouveau record de Dana Kunze : 52 metres !

dailymotion.com/video Dana Kunze : 52 metres !.

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                         le quartier des Castors :

Saone votre commune, juin 2004

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Pour les Saônois de fraîche date, le quartier des Castors n’évoque rien de particulier si ce n’est la réfection récente de la voirie .
Ce coin agréable, très arboré, jadis tranquille et en pleine campagne, possède une histoire vieille de 50ans.
On en découvre les prémices dans le livre de souvenirs de feu l’Abbé Simon. Il écrit « 5 millions dont je n’ai pas le premier centime …
Je me précipite chez nos paysans pour quémander un concours…
J’ai commencé par les Chrétiens pratiquants ». Ils se sont inscrits tout de suite pour 500 000 francs (anciens N ou R).
La somme réunie permet au curé plongeur d’acheter le château et le terrain délimité par un mur d’enceinte encore visible (rues de l’étoile, de la paix, de Gennes.
Le nouveau propriétaire de ce vaste domaine crée un premier lotissement qui va prendre l’appellation de Castors.
Trois vétérans se souviennent de cette folle aventure, Maurice Blanc, Gaston Lambert et Paul Michel.
Un quatrième, Jules Belin, a quitté la commune. Ils racontent : « nous étions, à l’époque, logés à l’étroit sans grand confort.
L’abbé nous a réunis, en nous proposant de construire nous-mêmes notre propre maison.

Des copains n’acceptèrent pas la proposition et préférèrent passer par des entreprises.
Personne n’était du métier, aussi avons-nous pris quelques professionnels pour nous guider dont M.Biéro, un bisontin, qui avait déjà participé à la même expérience à Palente. Cette personne nous fut d’un grand secours »
Ils poursuivent : « la societé Saônoise de construction dirigée par l’Abbé Simon, démarra avec 13 volontaires.

La commune nous offrit une carrière à la croix de Mission.. Nous avons acheté camion, broyeur, tapis roulant, moule à fabriquer les agglomérés, l’outillage à main, barres à mines, masses, pioches, pelles,…Tous commença dans l’enthousiasme et la certitude de réussir.
Les engins de terrassement loués tracent les voies et creusent les fondations dans un sol difficile.
40 mines s’avèreront nécessaire chez moi, précise M. Lambert.
Deux à trois chantiers s ‘ouvrent simultanément sous la responsabilité de Marc Cattenoz.
Nous travaillons le soir, le samedi mais jamais le jour du seigneur, sur l’ordre de l’Abbé .

Il est fait appel à des artisans pour poser le carrelage, installer les sanitaires. Des maçon interviendront pour les finitions délicates.
Cet énorme chantier s’étala sur trois années. L’Abbé et son secrétariat règlent les questions administratives et financières.
Chaque constructeur consacra, seul ou avec le renfort de membres de sa famille 2500 à 3500 heures de travail.
Les pionniers ont gardé précieusement les documents d’époque. On apprend que plus de 120 000 agglomérés ont été fabriqués sur place , 400 tonnes de ciment et chaux furent remuées 34125 tuiles posées, 1340m² d’isorel installés.
L’eau courante était aspirée par deux pompes électriques (que réparait souvent Paul Michel) depuis la Fontaine du Bas, rue de la Cassotte et distribuée dans les pavillons. Des problèmes financiers sérieux surgirent en cours de route.
Les familles occupèrent leur maisons entre 1955 et 1956. Monsieur Léon Grass opérait tous les contrôles, en qualité de maître-maçon, pour que chaque demeure offre les meilleures prestations de cette époque.

Les comptes définitifs nous apprennent que le prix de revient d’une maisons s ‘élève à 2894 452 Frs Pour Monsieur Lambert par exemple.
« le président de l’association certifie avoir reçu la somme de 3017059 frs pour paiement de toutes dépenses de sa maison « à laquelle s’ajoutent le prix du terrain, 40100 frs pour 8 ares et les heures de travail non comptabilisées.
En ces années, un OS , chez LIP, gagnait 27520 frs par mois, 32960 à Rhodiaceta. La prime de construction calculée sur 93m² était fixées à 600 frs /m²
Toutes les familles, naturellement, se sont endettées, mais éprouvaient de la satisfaction de vivre dans une vaste maison avec potager nourricier.

L’archevêque, Mgr Dubois après la grande messe, avec les élus est venu saluer les nouveaux propriétaires.
Neufs chefs de famille nous ont quittés depuis 1956. « des castors » ont été vendus, modifiés dans leur structure, rénovés, mais tous ont bien résisté aux injures du temps.

Et si c’était à refaire avons nous demandé à nos trois interlocuteurs ? les avis sont partagés.
« après une longue hésitation, je recommencerais sans doute. Mais trois ans, c’est long.
Le travail ne nous faisait pas peur, nous ne disposions que de deux semaines de vacances.
Il est vrai que nous étions jeunes, entreprenants et peut être fous ou inconscients.
L’amitié, la bonne ambiance nous donnaient du courage » « la fabrication des agglomérés fut une grossière erreur.
Elle nous a fait perdre beaucoup de temps . Il fallait tirer les blocs de rocher, concasser, pour obtenir du sable.
Rendez vous compte !Et tout à la main ! »
« la maison de mes voisins, construite entièrement par des entreprises, dans les mêmes années n’est pas revenue plus chère que la mienne. »
« On a pu lire dans la presse parisienne que nos maisons nous furent, tout simplement offertes, sans bourses délier. Ces lignes, je ne les ai pas encore digérées.

Depuis cette mobilisation qui eut un vaste retentissement, bien des lotissements sont sortis de terre.
Une telle œuvre collective ne s’est jamais renouvelée au village. Il est vrai qu’une maison clé en main présente maints avantages et entraîne moins de fatigue.


Ont participé à l’opération Castors :
Jules Belin
Maurice Blanc
Marc Cattenoz
Charles Duboz
Raymond Duboz
René Duboz
Robert Faivre
Louis Gallet
Gaston Lambert
Paul Michel
André Praom
Léon Simon
André Tisserand

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                         Le sanglier de la Fontaine :
 sanglier de la Fontaine
Saone-actu , Novembre 2023

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                         salle Guinemand : démolition - Origine du Nom - Résistant

Article de Novembre 2013 , photos de la salle en dessous

 salle Guinemand



ci dessous avant 2010 , a cette époque la partie du batiment avec étage sur l'avant de la photo abritait le secretariat de mairie et d'autres services.
A l'arriere sur la droite de la photo , la salle des fetes .

 salle Guinemand avant 2010


Ci dessous , la salle Guinemand au début du XXeme siecle .

 salle Guinemand

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Saône Village 25660
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